Are you afraid? [Annabeth]

Owen marchait tranquillement dans la forêt, dans un coin reculé de la ville. Il faisait froid en cette journée de fin novembre et le soleil n’était pas présent, les nuages parsemaient le ciel, permettant à Owen de marcher calmement, sans dévoiler son identité…

Il marchait avec un but en tête, rattraper Annabeth. Il l’avait vu partir en direction de la forêt alors, pour s’assurer de sa sûreté car depuis de nombreuses semaines, les alentours étaient peuplés de toutes sortes de créatures des ombres. Enfin… Seulement de loups-garous et de vampires. Et même si les loups-garous servent à protéger les humains, les vampires eux, prennent les êtres vivants comme un repas. Ils choisissent judicieusement leurs cible avant d’en faire une proie et de les… Bref. Tout ça car Annabeth dégageait un forte odeur à la fois agréable et dangereusement tentante. Owen la protégeait, en quelque sorte.

Marchant avec une habileté et une souplesse habituelle, Owen se fraya un chemin jusqu’à elle. Il pouvait à présent la voir non loin d’un tronc d’arbre. Il voyagea en un clin d’œil à l’opposer d’où il était arrivé. Avec sa, soit disant façon de courir à une vitesse hallucinante, il était à une quarantaine de mètre d’Annabeth. Celle-ci marchait dans sa direction et ignorait sa présence, en faite, elle ignorait tout… Et c’était mieux ainsi. Owen sourit intérieurement lorsqu’il la vie apparaître un peu plus loin et il prit le temps de s’asseoir confortablement dans un arbre. Après quelques minutes, il entendit les petits pas d’Annabeth s’approcher de plus en plus. Soudain, elle apparue un peu plus bas, ne se doutant de rien et continuant son chemin.

- Tu sais que c’est dangereux se promener seul dans cette forêt… Surtout ces temps-ci…

Il avait dit cela sur un ton calme et détendu, mais cela avait tout de même fait sursauter la jeune fille. Il la contempla un moment avant de redescendre habillement, marchant tranquillement vers elle. Il lu la peur qu’elle avait ressentit quelques instants plus tôt dans ses prunelles et lorsqu’il arriva à proximité, il lui fit un petit sourire en coin, fière de lui. Il était tout de même rare qu’il réussisse à faire un vrai sourire, seule Annabeth en était capable. Il sentit alors sa bonne odeur lui caressant les narines. Il se contrôlait du mieux qu’il le pouvait et ne laissait paraître rien d’anormal chez lui, comme l’envie de lui sauter au cou et de la mordre avec une douceur incomparable.

Il remarqua à l’instant même qu’il était un petit peu plus grand qu’elle, ce qui le fit sourire d’avantage. Il fallait avouer qu’ils ne se voyaient pas tous les jours et qu’Owen n’avait pas tout remarqué chez elle. Mise à part qu’elle était dotée d’une beauté inimaginable, comme une déesse descendu sur terre pour faire chavirer le cœur des hommes. Et le cœur d’Owen l’était lui. Il n’avait peut-être pas d’âme et n’avait peut-être pas non plus de sentiment, enfin, il avait de la difficulté à les montrer, mais l’amour était bel et bien présent dans son corps froid. Depuis que ses yeux est croisés les siens, il c’était promit à lui avouer un jour ce qu’il ressentait pour elle. Un jour…

« Anna ! Tu restes ici ! Ce n’est pas discutable !»

« Quoi ?! J’ai besoin de sortir ! Je ne resterais pas enfermée ici juste à cause de cette histoire !»

« Mais comment veux-tu que nous te faisions confiance ?! Tu voulais te suicider et tu crois que nous allons tout bêtement te laisser aller dans le bois, seule, encore une fois ?»

« Vous n’êtes donc pas capable de me faire confiance, c’est ça ?! Voilà toute l’estime que vous avez pour moi, votre propre fille ?! Oh ! C’est vrai, vous souvenez vous seulement que je suis votre fille ? Maman, te souviens-tu simplement de m’avoir mise au monde ?! »

« Sois prudente….»

« Bon, d’accord. Mais là, vous me laissez tranquille. »

Annabeth claqua la porte derrière elle et enfila rapidement son manteau. Il faisait plutôt froid en ce milieu novembre, et le ciel annonçait un orage certain. Pourquoi elle s’en allait ainsi ? C’était une des questions qu’elle se posait elle-même. Plus rien ne la rendait heureuse, sauf peut-être quelques personnes. Pourtant, elle en avait vraiment marre. Elle s’était enfuie la dernière fois et avait voulu se suicider, c’est vrai. Ses parents avaient très peur de la laisser s’en aller seule, et c’était comprenable, mais elle n’était plus une enfant, et elle n’avait surtout pas l’intention de recommencer.

Dehors, il faisait presque noir. Elle avait quitté la maison avant le souper, car elle ne voulait pas avoir à subir encore un de ces souper à la noix où elle et ses parents ne se parlaient pas et qu’ils étaient tous tellement éloigner les uns des autres à la table qu’on aurait pu dire qu’ils occupaient tous des tables différentes. Voilà, elle regarda sa montre; 17h bien pile. Il y avait un bois non loin de chez elle, m’enfin à environ dix minutes de marche de sa maison et il fallait ensuite quelque trente minutes pour se rendre à peu près au milieu du bois. Il n’était donc pas très grand, mais toutefois très dense.

Annabeth avait froid, du moins, c’est ce que son corps voulait lui envoyer comme message, mais qu’elle n’écoutait guère. Elle referma les bras autour de son manteau, retenant un frisson. Où allait-elle encore ? Ça non plus elle ne le savait pas. M’enfin, elle marcherait un certain temps, puis resterait sûrement dans le bois assis sur sa grosse pierre. Ouais, elle avait une placer bien à elle, où elle pouvait aller passé du temps tranquillement, sans toutefois être certaine qu’elle se protégeait bien du danger. Mais ça, c’était certainement des derniers de ses soucis. Bref elle avançait d’un pas lent et traînant; elle n’avait pas à se presser de toute manière, non ?

[Owen] « Tu sais que c’est dangereux se promener seul dans cette forêt..? Surtout ces temps-ci.. »

La belle sursauta. Elle releva la tête et vis son ami qui la regardait avec un sourire amusé. Elle, elle avait eu peur, il fallait l’avouer. Le jeune homme descendit de son arbre habillement, pas surprenant d’ailleurs, il avait toujours été super agile et elle, une vrai empoté incapable de se mouvoir correctement sans faire un million et demi de bêtises. Un petit sourire se dessina sur le visage d’Anna alors qu’elle se calmait et laissa la bonne odeur d’Owen imprégner son corps tout entier. Son calme, visible et imperturbable, la rendait calme elle aussi. M’enfin, elle fit un petit geste de tête et souleva les épaules pour lui montré qu’elle s’en foutait un petit peu. Puis, elle baissa soudainement la tête, réalisant qu’elle ne lui avait pas reparlé depuis la lettre qu’il avait dû lire en premier chez elle. Elle regrettait tant de lui avoir fait subir ça, et probablement que tout les gens à qui cette lettre était adressée l’avait lu d’ailleurs. Tant de gens déçus et apeurés, mais pas ses parents visiblement. Ouais, une chose était vrai, c’était la première fois depuis une éternité qu’ils avaient daignés lui parler, mais était-ce pour les bonnes raisons ? Mmh..

La pauvre, elle se sentait tellement mal, et elle sentait le regard d’Owen qui perçait son être tout entier. Elle n’avait pas peur de lui, ça non, mais elle avait peur de le perdre. Il était très important pour elle -bien qu’il fasse fuir son meilleur ami, et ça elle ne savait pas pourquoi encore- et si elle venait à le perdre, elle mourrait sûrement.

« Je.. »

Sa voix était presque imperceptible, mais elle était certaine qu’il l’entendait très bien.

« Désolé. »

Owen posait un regard absent sur Annabeth. Il avait toujours le même petit sourire qui flottait sur ses lèvres, mais rien de plus. Son visage n’exprimait aucun sentiment. Bien sûr, il était content de voir qu’elle se portait bien car, depuis qu’elle avait écrit une lettre d’adieu, Owen avait essayer tant bien que de mal de chasser des images terrifiantes qui envahissaient son esprit, mais il s’inquiétait vraiment à propos d’Annabeth et en plus, elle ne lui avait pas donner signe de vie… Jusqu’à ce soir. Il avait failli la perde et il s’en voulait. Pourtant, c’était elle qui lui avait fait mal en lui suppliant de ne pas venir la sauver, mais il était incapable de lui en vouloir. Même si elle était la cause de tous ses petits soucis depuis leur rencontre, il s’en fichait. Tout ce qu’il désirait, c’était qu’elle se porte mieux et qu’elle soit… En vie!

Le petit vent qui faisait virevolter les cheveux sombres de la belle dégageait une odeur alléchante. Owen devait se contrôler et il en était encore qu’au stade « d’apprentissage ». Cela faisait des années qu’il vivait une vie paisible et sans rien de bien distrayant, alors il était facile pour lui de ne pas avoir le goût de sauter à la gorge de chaque personne qu’il rencontrait, mais depuis qu’Annabeth avait fait son apparition, tout avait changer et il devait faire son possible pour ne pas dévoiler qui il était réellement. Il se remémora toutes les fois qu’il du partir rapidement en présence d’Annabeth car sa soif prenait le dessus. Maintenant, il était plus aisé pour lui de s’approcher d’elle, mais jusqu’à une certaine distance. Un bras les séparait et c’était peut-être un peu trop près, mais Owen essayait, à chaque fois qu’il pouvait la revoir, d’avancer d’un pas de plus vers elle. C’était comme un sorte de défis, ou plutôt… Une sorte de torture.

Ses yeux caramélisés l’observaient pendant que celle-ci haussa des épaules en guise de réponse à sa question. Puis elle baissa la tête, fixant ses pieds. Owen compris facilement qu’elle se sentait mal à propos de ce qui c’était passé quelques jours auparavant, mais il lui pardonnait. Seulement, il ne savait pas comment aborder le sujet. Il garda silence et lorsqu’il s’apprêta à lui parler, elle murmura qu’elle était désolée. La première chose qu’il eu envie de faire, c’était d’avancer le reste de ce qui les séparait et l’enlacer fortement pour la soutenir et lui dire qu’il était heureux de la revoir en pleine forme. Mais il ne pouvait pas, et cela le frustra à un tel point qu’il serra les points dans ses poches. Peut-être qu’il n’en voulait pas à Annabeth, mais il était tout même en colère après elle. Pourquoi cette idée soudaine de s’enlever la vie? Et pourquoi un moyen si… Lâche? Owen connaissait Annabeth comme une fille courageuse, gentille et souriante. Alors pourquoi agir ainsi? Il n’était malheureusement pas assez informer pour trouver la réponse, mais il voulait à tout prit comprendre, alors il se donna comme objectif de trouver les réponses à ses questions dès ce soir.

« Je peux savoir… Pourquoi. Laisser les gens que tu aimes pour partir comme ça, en laissant une simple lettre… Il doit bien y avoir une raison pour… Ce mal entendu, non? »

Est-ce que c’était un mal entendue? Une autre question qui s’ajoutait à sa liste. La soirée même qu’Owen avait lit la lettre de la belle femme au teint pâle, il c’était jeté à sa poursuite. Il voulait attendre le bon moment pour la sauver et avait utilisé ses pouvoirs pour la détendre un peu. Mais il n’aurait pas pu pour autant la sauver. Malgré la vitesse qu’il pouvait courir, il était bien trop loin d’elle pour pouvoir arrêter tout avant qu’elle ne fasse une gaffe. Il était content pour une fois d’avoir un pouvoir qui lui servait, sauvant une vie, une vie… Importante pour lui. Bref, tout cela faisait partie du passé à présent, alors il n’avait plus à s’inquiétez pour cela. Avant qu’Annabeth de réponde, il sentit le vent souffler de plus en plus fort. Il y aurait certainement une petite averse et cela, que dans quelques minutes. Devrait-ils quitter les lieux avant qu’ils ne soient trempés ou? Owen fixa le ciel et regarda Annabeth.

« On devrait peut-être parler de cela… Ailleurs. Il va bientôt pleuvoir et le vent est glaciale. Je ne voudrais pas que tu attrapes froid. »

Protecteur était le mot juste pour d’écrire Owen. Il voulait qu’elle réponde à sa question, mais avant tout, il fallait se mettre à l’abri. Ils ne pouvaient pas retourner à leur maison car, avant même qu’ils auraient parcourue la moitié du chemin, ils serraient trempés jusqu’aux os. Le jeune vampire aurait bien pu utilisé sa vitesse pour arriver en un temps record, mais Annabeth ignorait tout à propos de se sujet alors, l’option était mauvaise. Il eu soudainement une idée. Il connaissait un endroit non loin d’ici, à a peine deux minutes de marche, ou se tenait une grotte. Pour l’instant, c’était le seul moyen qui pouvait les semer de la pluie. Le jeune homme au teint blanchâtre regardait toujours la belle qui se tenait devant lui.

« Viens. »

Elle n’avait même pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu’Owen s’empara de sa main pour la tirer vers lui, l’obligeant de courir un peu. Il commença alors à pleuvoir, mais ce n’était qu’une pluie fine qui fendait l’air, enfin, pour le moment. Plus ils se dirigeaient vers la grotte, plus la pluie était forte. Owen se rendit alors compte qu’il tenait la main chaude d’Annabeth. Elle devait être paniquée à cause de sa peau glacée. Mais lui, il était à la fois paniqué et un peu surpris de pouvoir la tenir ainsi sans qu’il est une envie pressante de la mordre. Ils arrivèrent enfin devant la grotte et juste à temps. Lorsqu’ils franchir le seuil de l’endroit creusé dans l’énorme roche, le temps se déchaîna. Owen regarda derrière lui, toujours en tenant la douce main de la belle. C’était tout simplement magnifique. Le soleil n’était pas tout à fait couché, mais il baissait de plus en plus, mais laissant tout de même un petit filet de lumière les éclairer. Les nuages grisâtres encombraient le ciel et la pluie tombait à flot. Sur le toit de la grotte, l’eau coulait, créant de petit filet d’eau devant le trou de celle-ci.

Owen se retourna vers Annabeth. Elle aussi contemplait le spectacle qui s’offrait à eux puis se retourna vers lui au moment ou il la contemplait. Il pencha légèrement la tête et aperçu sa main tenant fermement la sienne. Il se défit immédiatement, dans un geste simple, de son emprise autour de la chaleur que dégageait la main d’Anna. Il soupira intérieurement. Il avait bien aimé ce petit contact, même si ce n’était rien de bien spécial. Il voulait la reprendre, mais elle, elle ne voulait sûrement pas. Il y avait ce Kurt et Owen se sentait impuissant à ses côtés. Ils avaient tout les deux des affinités qui le rendait jaloux, et beaucoup plus qu’il ne le pensait…

Peu importe tout ce qu’Owen tentait de lui demander ou de savoir à propos de sa tentative, Annabeth ne l’écoutait pas vraiment. Elle se sentait vraiment trop mal et elle ne savait plus comment agir avec lui. Elle se contentait donc de le regarder et fût bien surprise qu’il la prenne par la main pour l’amener un peu plus loin. Il allait bientôt, même très bientôt pleuvoir selon lui, alors il fallait qu’ils se dépêchent.

Juste comme ils arrivèrent dans la dite grotte -laquelle Annabeth n’avait jamais remarqué bien qu’elle soit à quelques mètres à peine de sa grosse pierre- la pluie commença a tomber et pas à moitié. Il pleuvait tellement fort, que même dans sa douche il n’y avait pas autant de pression ! Bref, elle regardait l’eau qui formait un semblant de chute à l’entrée de leur cachette et sentit soudainement qu’on la regardait, disons, assez intensément. Elle se retourna et vit qu’Owen était comme subjugué par elle. Il retira sa main qui était encore enlacé avec la sienne et détourna le regard. Il devait vraiment se sentir mal-à-l’aise parce qu’elle ne l’avait jamais vu comme ça auparavant.

Anna eu un petit sourire en coin et s’avança pour se planter juste devant lui. Elle savait très bien qu’il n’était pas capable de rester fâché contre elle -là je parle de l’histoire suicide- alors elle n’aurait peut-être pas à s’expliquer ou quoi que ce soit. Lorsqu’elle se planta devant lui, Owen releva lentement la tête et la dévisagea un instant. Comment ce faisait-il qu’elle ai une si grande attirance envers lui? Je veux dire, comment ce faisait-il qu’elle ai autant envie de se tenir près de lui? Bien qu’il était froid et que c’était légèrement étrange, elle avait envie de le toucher.. Mais il y avait aussi Kurt.. Aww, tout comme elle pensait, elle ne se rendit même pas compte qu’elle s’était dangereusement rapprochée de lui. Sûrement que c’était parce qu’elle avait froid et que son instinct lui dictait de se rapprocher de quelque source de chaleur -alors là s’aurait été inutile de se servir d’Owen-, mais elle avait tout de même le pressentiment qu’elle serait mieux près de lui.

La belle releva lentement la tête et regarda son ami dans les yeux. Il ne souriait pas, même qu’il semblait très troublé. Elle pencha légèrement la tête sur le côté en signe d’incompréhension et lui mit un doigt sous le menton pour qu’il la regarde en face. Plus que quelques centimètres séparaient leurs deux visages et Annabeth pouvait sentir le souffle glacial, mais si bon et d’une odeur extraordinaire d’Owen.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Mmh, bon. Elle s’en foutait pas mal au fond. S’il n’allait pas bien, il le lui dirait non ?! Du moins, c’est ce qu’elle pensait et espérait. Elle lui laissa donc le loisir de répondre ou non et s’avança encore un peu plus près de lui pour blottir sa tête contre son torse recouvert d’un simple chandail à manches longues. Elle se sentait bien et vraiment en sécurité avec son ami, et elle ne voulait pas le quitter.

Lorsque Owen avait retiré délicatement sa main de celle d’Annabeth, il avait dévié son regard sur le sol. Celui-ci était jonché de petites branches, sûrement déplacés à cause du vent. S’il commencerait à faire vraiment trop froid et que la pluie s’éterniserait à n’en plus finir, il pourrait au moins faire un feu pour les garder au chaud. En pensant à la chaleur, il en sentit une, une chaleur humaine, et elle était beaucoup trop proche de lui. Annabeth se planta devant lui et Owen se sentit obliger de jeter un coup d’œil vers elle. Sans le vouloir, il la dévisageait, mais ce n’était pas parce qu’elle avait quelque chose d’anormal, au contraire, elle était belle comme tout. Seulement, l’odeur qu’elle dégageait était beaucoup plus forte et Owen essayait de ne pas penser à tout ce qu’il avait envie de faire à la charmante demoiselle qui se tenait devant lui. Il respira fortement pour faire comprendre à la belle aux cheveux sombres qu’elle était trop près de lui.

Owen, sentant que tout cela n’était pas très bon, pencha une seconde fois légèrement la tête pour ne plus avoir à affronter le doux regard de la belle. En même temps, il ne voulait pas que celle-ci remarque que ses yeux changeaient subitement de couleur. Il essayait de se concentrer mais il sentit une douce main lui prendre le menton. Il du relever la tête pour fixer Annabeth. Elle avait penchée la tête sur le côté en signe d’incompréhension, sûrement à cause de son étrange façon d’agir en sa présence. Ils étaient maintenant à quelques centimètre l’un de l’autre. L’odeur irréfutablement bonne d’Annabeth enivrait le corps figé d’Owen. Que devait-il faire à présent ? La pousser ? Ou plutôt l’écarter, ce qui serait beaucoup moins vexant. Devait-il lui avouer qu’il était cet être répugnant ? Non ! Elle ne comprendrait certainement pas et Owen ne voulait pas l’effrayer. Pour une fois qu’il pouvait passer du temps avec elle, seul à seul, sans être déranger par qui que ce soit ou un crétin comme ce fainéant de Kurt.

Annabeth lui demanda avec sa petite voix cristalline ce qu’il avait. Owen ne répondit pas à sa question. Voulait t’elle faire diversion pour ne pas répondre à ses questions. Peut-être. Et c’était peut-être mieux ainsi. Si la cause de son acte était lui pour une raison quelconque, Owen ne se le pardonnerait jamais. Devoir quitter la fille dont il était tombé secrètement amoureux… C’était de la pure torture tout cela. Il aurait tellement aimé se sentir humain pour une fois. Ne pas être cette hideux de vampire à la noix. Il soupira silencieusement et, sans prévenir, Annabeth colla sa tête contre lui. Owen ferma les yeux en prenant une grande respiration et leva la tête vers le haut de la grotte. Il pouvait sentir la respiration régulière d’Annabeth dans son coup. Le contact qu’il avait avec elle était l’un des premiers qu’il avait eu avec elle, après lui avoir tenue la main. Pour un être humain, tout cela était d’une simplicité, mais pour un vampire, c’était ce qu’il avait de plus compliqué.

Après un long moment de réflexion, Owen décida de passer ses bras autour de la taille d’Annabeth. Il la serra contre lui avec un élan de tendresse. Il enfoui ensuite son nez dans la chevelure de la belle jeune fille au teint pâle et huma son bonne odeur. Ses yeux dorés pétillaient et il sentait une tonne de sentiments lui traverser l’esprit. Elle ressemblait elle aussi à un vampire, m’enfin, seulement le physique. Elle avait un corps de déesse avec une peau pâle. Des yeux d’un bleu foncé qu’on pouvait confondre presque d’un noir d’encre. Elle était magnifique et tout le monde la désirait des yeux. Une grande majorité des garçons de leur lycée seraient prêt à tuer Owen pour avoir sa place.

Owen respira calmement et recula tranquillement pour apercevoir le petit visage parfaitement dessiné d’Annabeth. Les yeux d’Owen la parcouraient de toute et partout, essayant de graver cette image dans sa mémoire, voulant à tout prix la garder en souvenir puis, il commença à se pencher. Il était incertain de ce qu’il s’apprêtait à faire mais, il le voulait. Il hésitait énormément et, lorsqu’il arriva trop prêt d’elle, pouvant pratiquement effleurer ses lèvres avec les siennes, Owen sentit quelque chose de très mauvais lui traverser l’esprit.

Tout se passa très vite. Owen recula et poussa légèrement Annabeth en laissant entendre un grognement.

- Je peux pas…

Il avait dit ses trois simples mots fort et avec frustration. Il perdait son calme et l’envie commençait à prendre le dessus. Il était éloigner d’Annabeth, mais pas assez. En un seul bon, il pouvait carrément lui sauter dessus et la mordre. Il secoua la tête, essayant de chasser toutes les mauvaises pensées, mais il n’y arriva pas. Il regarda Annabeth avec son regard noir. Il était vraiment triste qu’elle doivent assister à se changement de personnalité. Il ne voulait pas que ça l’arrive. Il avait toujours redouté ce moment.

- Je suis désolé… souffla t’il.

Puis il commença à marcher d’un pas ferme vers l’extérieur, passant la mini chute qui recouvrait l’entrer de la grotte. Il entendit Annabeth crier son nom, mais il l’ignora. Il marchait toujours avec fermeté, essayant tant bien que de mal de revenir a lui. Il ne savait pas si Annabeth le suivait ou quoi que ce soit, mais il espérait que non. Pourquoi c’était elle approcher de lui ainsi ? Voilà que tout tombait à l’eau. Après ce choc, Annabeth ne voudrait peut-être plus s’approcher comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt et il sentit un énorme vide le ronger, jusqu’à temps qu’il sente une main sur son bras…

» Annabeth Stewart